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 la décorporation 2

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MessageSujet: la décorporation 2   la décorporation 2 Icon_minitimeMer 9 Déc - 7:32

LA DECORPORATION (2) :
FAUSSES DECORPORATIONS
OU FAUSSES INTERPRETATIONS ?
L’explication de la décorporation par la dissociation des corps physique et subtil est une évidence de longue date pour tous ceux qui sont sensibles aux données de la littérature médiumnique et « ésotérique ». A contrario divers spécialistes des neurosciences, des psychologues ou des psychiatres, pour ne citer qu’eux, ont la prétention de rendre compte du phénomène ou du « ressenti » des « expérienceurs » par de simples mécanismes psychologiques ou neurologiques. Des « électrostimulations » de certaines zones cérébrales donnant la sensation d’une décorporation les ont confortés dans leur approche réductionniste, matérialiste et athée.
Voici donc plusieurs exemples qui illustrent les tentatives faites par certains scientifiques de réduire la sortie hors du corps à un simple phénomène neurologique (voire, comme nous le verrons à la fin du texte, à un simple phénomène de « voyance »).

1. Epilepsie et OBE :
Le 26 janvier 2003 une séquence de l’émission du magazine scientifique de M6, « E = M6 », a montré le constat effectué par un neurologue suisse, Olaf Blanke, à propos d’une femme de 43 ans opérée à « crâne ouvert », laquelle souffrait de crises d’épilepsie invalidantes. Olaf Blanke ayant procédé à de légères « électrostimulations » du cortex cérébral, la patiente (éveillée) déclara après stimulation du gyrus angulaire droit (dans le cortex pariétal de l’hémisphère droit) :
« Je me vois allongée sur le lit et je flotte à deux mètres au-dessus de mon corps… »
Le commentateur a évoqué à ce propos « la première explication scientifique » de la décorporation, celle-ci étant réduite en définitive (c’est pour cela que c’est « scientifique » !) à une vulgaire distorsion de l’image corporelle - le gyrus angulaire est impliqué dans la formation de l’image corporelle - due à un dysfonctionnement neurologique du gyrus angulaire. Lorsqu’il est stimulé à l’aide d’une électrode (ou à la suite d’un traumatisme), le gyrus angulaire se « déconnecte » des autres régions corticales, ce qui entraînerait une dissociation entre la représentation mentale du corps et le sentiment même de soi, d’où, par exemple, la sensation d’être hors de son corps. De même certains états modifiés de conscience « stimuleraient » le gyrus angulaire. Voilà donc notre explication « scientifique » … On aura noté qu’elle est extrêmement réductionniste et qu’elle vise avant tout à évacuer toute dimension spirituelle au phénomène des NDE et des sorties hors du corps en général. Or, comme je l’ai précisé dans une autre page de ce site (à propos des NDE, même rubrique), les caractéristiques intrinsèques des sorties hors du corps ne se limitent pas à la sensation de présence au-dessus du corps, mais incluent tout un ensemble complexe de perceptions de diverses natures : perception de scènes extérieures au champ de vision du corps physique, etc. Lorsqu'on a pris connaissance, de longue date, de la littérature relative au « voyage astral », l’explication par la distorsion de l’image corporelle apparaît pour ce qu’elle est : une absurdité, cette explication ne pouvant en aucun cas rendre compte de la complexité de l’expérience vécue par les personnes dont la conscience (sous la forme d’un « corps subtil ») a temporairement quitté le substrat physique.
Dans le cas de l’observation d'Olaf Blanke la question qui se pose est celle-ci : la stimulation électrique a-t-elle provoqué une simple sensation de décorporation sans extériorisation réelle de la conscience, ou a-t-elle provoqué une réelle décorporation ? Pour le savoir il suffirait de demander à un sujet, qui se trouverait dans cet état à la suite d’une électrostimulation, de détecter une cible qui ne soit pas perceptible à ses organes sensoriels.
2. Réalité virtuelle et fausse OBE :
En août 2007 deux équipes de chercheurs (dont celle d’Olaf Blanke) ont publié, dans la revue « Science », deux articles (répercutés par divers médias) faisant état de la « reproduction » de la « sensation d’être en dehors de son corps ». Ils ont utilisé, pour cela, des appareils de réalité virtuelle et des sujets qui, par ailleurs, n’ont jamais expérimenté de réelles sorties hors du corps.
Parmi les médias qui ont répercuté ces « études », seul le journaliste du journal « Le Monde » a écrit, avec justesse, que l’explication donnée est une explication que la parapsychologie jugera, à coup sûr, réductionniste !
Effectivement une réelle sortie hors du corps n’a strictement rien à voir avec un déséquilibre, ressenti par le cerveau, entre les informations visuelle et tactile. En outre, dans le cas des NDE, le cerveau n’est pas trompé par des stimuli sensoriels contradictoires et il ne crée pas un « corps rêvé, halluciné »… Les caractéristiques intrinsèques des sorties hors du corps ne se limitent pas à la sensation de présence au-dessus du corps, mais incluent tout un ensemble complexe de perceptions de diverses natures : perception de scènes extérieures au champ de vision du corps physique, facultés inhérentes au « corps spirituel » (perception des pensées des gens, possibilité de traverser les murs, etc.), visite de lieux éloignés, contacts avec des entités (personnes décédées, etc.), entrée dans un monde de lumière…
Voici, d’ailleurs, à propos des études d'Olaf Blanke et d'Henrik Ehrsson, la critique pertinente faite par Jocelyn Morisson sur le site : www.s17production.com
Trois niveaux d'information, écrit-il, sont à distinguer dans ce qui nous est donné à lire et à entendre :
« Il y a tout d'abord les résultats effectifs et objectifs des deux expériences en question : à partir du protocole décrit aussi précisément que possible, les chercheurs nous expliquent ce qu'ils ont observé. Le second niveau est l'interprétation de ces résultats par ces mêmes chercheurs : Olaf Blanke, Henrik Ehrsson et leurs équipes respectives ont en effet été largement mis à contribution pour expliciter leurs conclusions. Enfin le troisième niveau est représenté par les commentaires que font à leur tour des journalistes et observateurs, spécialisés ou non, dans différents supports de communication. Or il est clair qu'au 2ème et, a fortiori, au 3ème niveau, les commentaires qui sont faits s'écartent largement du domaine de l'objectivité pour traduire les a priori et présupposés à la fois des chercheurs et des commentateurs vis-à-vis du phénomène dit d'expérience hors du corps ("Out of Body Experience" ou OBE). Autrement dit, pour ceux qui pensent que l'OBE est une hallucination ces expériences le confirment. Or ce n'est pas du tout le cas, mais, à l'inverse, elles ne démontrent pas non plus que l'OBE soit une réalité puisque les expériences ne font que "simuler" une OBE.
Les deux expériences montrent essentiellement que l'on peut tromper le cerveau à l'aide d'un dispositif (ingénieux au demeurant) générant une confusion dans les informations sensorielles (visuelles et tactiles) qu'il reçoit. Que le cerveau soit sensible à de nombreuses illusions, cela n'est pas une nouveauté. En déduire que la localisation du "soi" implique l'action du cerveau est une tautologie. Les commentaires devraient s'en tenir là, car en déduire ensuite, comme on le lit dans le "New Scientist", qu'il s'agit d'une preuve que les sujets rapportant des OBE lors de NDE "imaginent" seulement flotter hors de leur corps, est une escroquerie intellectuelle. Il en va malheureusement de même quand le Pr. Blanke estime que le cerveau crée au cours des NDE un "corps rêvé, halluciné", ce qui dénote au passage un regrettable manque de respect pour les millions de témoins de NDE.
Le dispositif utilisé simule habilement une OBE. Les sujets se sont sentis "bizarres". Déduire de cette pseudo OBE que toutes les OBE sont "pseudo" est indigne d'un scientifique ; c'est une grave erreur de raisonnement. Dire, comme le fait Ehrsson, qu'il ne "s'intéresse pas à l'OBE", puis évoquer des applications militaires ou dans les jeux vidéo, c'est irresponsable.
Rappelons que dans l'OBE telle que rapportée dans des millions de témoignages de NDE, ce n'est pas seulement le corps qui est perçu, mais aussi son environnement, les objets et les personnes qui s'y trouvent. Lorsque par le passé le Pr Blanke avait directement stimulé le cerveau de patients épileptiques, comme l'avait fait Wilder Penfield avant lui, et que l'un d'eux lui avait dit "Docteur, je vous vois d'en haut!", il aurait suffi qu'il se colle un post-it sur le sommet du crâne avec un symbole dessiné dessus, et la question serait peut-être aujourd'hui scientifiquement tranchée... En conclusion les deux expériences sont très intéressantes mais ne permettent absolument pas de déduire quoi que ce soit quant au caractère réel ou illusoire de l'OBE. Les chercheurs qui travaillent sur ce sujet seraient bien inspirés de suspendre leur jugement pour conserver leur objectivité. » (J. Morisson)

On ne peut pas dire mieux !
3. Acouphènes et fausse OBE :
Voici une autre "expérience", belge celle-là :
Des médecins belges ont réussi par hasard à mettre en image l'activité cérébrale lors d'une expérience "out-of-body", lors de laquelle une personne a l'impression de quitter son corps, ont annoncé, début novembre 2007, les quotidiens flamands "Het Laatste Nieuws" et "De Morgen". On nous dit que l'équipe du neurochirurgien anversois Dirk De Ridder a réussi, pour la première fois, à montrer que l'expérience est « une sorte de court-circuit dans le cerveau ». Ils ont en outre réussi à provoquer cette expérience artificiellement. Ces constatations se sont produites par hasard lors du traitement d'une personne de 63 ans qui souffrait de sifflements d'oreilles.
En résumé, un patient de 63 ans qui avait des acouphènes a été traité par l'implantation d'une électrode dans une zone du lobe temporal droit. Malheureusement la stimulation de cette électrode n'a pas supprimé les acouphènes. En revanche, lors de cette stimulation, le patient s'est senti "hors de son corps", précisément "50 cm derrière et sur la gauche", pendant 15 à 20 secondes. Mais il ne voyait pas son propre corps et gardait un point de vue normal sur son environnement. Il avait juste la sensation de se trouver hors de son corps. Les chercheurs ont alors décidé de passer le patient au PET Scan (imagerie cérébrale) pour voir ce qui se passait quand ils stimulaient l'électrode. C'est là qu'ils ont vu que la zone activée se trouve à la jonction de deux zones dans le lobe temporal, au niveau de la jonction « temporopariétale » (déjà identifiée par Olaf Blanke) : gyrus angulaire et gyrus « supramarginal ». Donc toujours dans la zone qui est chargée d’intégrer les informations sensorielles.
Ces travaux ont fait l'objet d'une publication dans "The New England Journal of Medicine" du premier novembre 2007. Cette expérience est aussi évoquée sur les sites : www.s17production et www.inrees.com
Il semble ainsi qu’il soit possible de provoquer, par une stimulation électrique dans une certaines zone cervicale, ce qui s’apparente à une « décorporation ». Il s’agit ici d’une sensation qui a l’apparence d’une décorporation, mais il ne s’agit en aucun cas d’une réelle sortie hors du corps.
4. La critique de Jean-Jacques Charbonier :
Voici un extrait de l’interview, publiée sur le site www.besoindesavoir.com, du médecin anesthésiste Jean-Jacques Charbonier, dont la pensée correspond parfaitement avec la mienne :
« Les neurostimulations cérébrales : ce sont les dernières explications à la mode des détracteurs des NDE. En fait cette explication avait déjà été donnée par le Canadien Penfield dans les années 60 après avoir constaté que la stimulation électrique du lobe temporal droit induisait une impression de sortie de corps. Ce raccourci facile a été repris en 2006 par un neurochirurgien suisse, Olaf Blanke, et encore plus récemment par un chirurgien belge le Dr Dirk de Ridder qui a fait titrer en novembre 2007 à une certaine presse racoleuse : « L'âme humaine a été capturée. » On sait maintenant qu'il existe une zone précise du cerveau située à proximité du lobe temporal droit, appelée le gyrus angulaire, où convergent une somme considérable d'informations qui renseignent sur la position du corps dans l'espace. On sait également que si on stimule électriquement cette zone, notre cerveau, court-circuité par cette stimulation directe, va donner une impression de « corps décalé » dans l’espace ou va recréer l'image réelle du corps dans l'espace via les aires visuelles occipitales. Mais il s'agit là d'une image construite et virtuelle, une vision autoscopique externe. Rien à voir avec les expériences de sortie de corps des expérienceurs qui sont non seulement capables de décrire leur propre corps, mais aussi, je le répète encore, un environnement situé à proximité et même à distance de l'endroit où ils se trouvent... »
5. L’analyse de Bryan Williams et Pascale Catala :
Dans un texte publié sur le site de l’Institut Métapsychique International : www.metapsychique.org, Bryan Williams rappelle qu’il y a eu récemment une augmentation notable du nombre d’articles de recherche relatifs à l’étude des OBE qui ont été publiés dans des revues « mainstream ». La plupart de ces articles, ajoute-t-il, se sont focalisés sur la recherche d’aires cérébrales qui pourraient être associées à une caractéristique commune de l’OBE : voir son propre corps à distance.
La dernière contribution à cette recherche est due à une équipe de neurochirurgiens dirigée par le docteur Dirk De Ridder, de l’hôpital universitaire d’Anvers (Belgique), et leurs résultats sont exposés dans une étude de cas qui a été publiée dans le numéro du 1er novembre 2007 de la prestigieuse revue « New England Journal of Medicine ». Leur compte-rendu semble s’appuyer sur des études neurologiques précédentes relatives à l’induction artificielle de caractéristiques souvent associées aux OBEs.
« L’histoire de ces études remonte au début des années 1940 quand le neurochirurgien canadien Wilder Penfield fut capable d’induire des sensations semblables aux OBEs chez un sujet épileptique féminin, en stimulant électriquement la partie droite de son cerveau dans la région proche du gyrus temporal, un pli le long de la surface supérieure du lobe temporal en partant du lobe pariétal (Penfield & Erickson, 1941). La patiente avait l’impression de flotter plus loin et elle déclara : ‘‘J’ai une impression étrange, comme si je n’étais pas ici ... comme si j’étais à moitié ici et à moitié ailleurs.’’ Le travail de Penfield fut redécouvert à la fin de 2002 quand le Dr. Olaf Blanke et ses collègues de l’Hopital Universitaire de Genève, Suisse, réussirent à induire des sensations similaires de flottement chez une patiente qui était traitée pour des crises d’épilepsie partielles avec perte de conscience. Des électrodes avaient été implantées dans son hémisphère droit le long du gyrus angulaire, une zone située à la jonction entre le lobe temporal et le lobe pariétal, dans le but de mesurer ses crises. Quand elle recevait une stimulation électrique dans cette zone, par les électrodes, la patiente témoignait de sensations instantanées de légèreté et de flottement près du plafond, et déclarait : ‘‘Je me vois d’en haut, couchée dans le lit, mais je ne vois que mes jambes et le bas de mon buste.’’ (Blanke et al., 2002.). » (Bryan Williams)
Dans une étude ultérieure Olaf Blanke et ses collaborateurs purent explorer plus profondément les OBEs, aussi bien que l’expérience similaire d’autoscopie, chez ce sujet et également chez quatre autres patients neurologiques. Ils ont conclu que les expériences des patients pourraient être associées avec des troubles ou lésions dans la zone entourant la jonction des lobes temporal /pariétal (Blanke et al., 2004). La zone proche de la jonction temporo-pariétale semblant être impliquée dans le recueil et le traitement des informations sensorielles liées à la perception et à l’orientation spatiale de son propre corps, Olaf Blanke et ses collègues ont émis la théorie que les illusions perceptives de type OBE pouvaient survenir du fait de perturbations résultant de troubles ou lésions cérébrales dans cette zone (Blanke et al., 2004, 2005 ; Blanke et Mohr, 2005).
« La dernière étude de cas, de De Ridder et al. (2007), est calquée sur le modèle conceptuel de la recherche de Blanke et ses collègues. » (B. Williams)
L’étude concerne un patient de 63 ans traité pour des acouphènes au moyen d’électrodes implantées dans la région de la jonction ‘‘temporo-pariétale’’.
« Quand son hémisphère droit était stimulé par les électrodes, le patient avait une sensation qui lui donnait l’impression que son moi s’était séparé de son corps, se déplaçant à un endroit situé juste en dessous et à gauche de son corps. Cependant il n’a pas fait état d’un point dépendant de son moi séparé ‘‘hors du corps’’ (c’est-à-dire qu’il voyait toujours l’environnement depuis son propre corps), ni d’une vision de l’image de son propre corps. En moyenne la sensation du patient de quitter son corps durait environ 17 secondes, et aucun changement dans son état de conscience ne survenait. L’imagerie cérébrale (en Tomographie par Emission de Positons ou PET) a révélé une activité étendue dans l’aire aux alentours de la jonction temporo-pariétale, près du gyrus angulaire.
Bien que l’étude de De Ridder et al. fournisse des informations supplémentaires utiles sur la fonction de la jonction temporo-pariétale, je pense personnellement que l’étiquetage de la sensation induite chez le patient comme une ‘‘OBE’’ relève d’une appellation quelque peu impropre. Comme remarqué ci-dessus, le patient ne percevait pas l’entourage depuis un point de vue extérieur à son corps, et ne disait pas non plus voir son propre corps, ce qui suggère que ses sensations ne se conformaient pas à la structure classique d’une OBE. Le moi séparé du patient était toujours stationnaire et ne pouvait pas se déplacer volontairement, alors que les sujets expérimentant des OBEs spontanées disent souvent être capables de se déplacer librement avec leur forme extracorporelle.
Des arguments similaires peuvent être utilisés à propos des sensations induites ressemblant à des OBEs chez les patients épileptiques de Blanke et al. Un examen approfondi de leurs expériences révèle des caractéristiques d’illusions sensorielles (par exemple la perception de distorsions du corps ou d’images floues) qui sont rarement mentionnées dans les OBEs spontanées et sont plutôt suggestives de phénomènes hallucinatoires. Ainsi les caractéristiques des OBEs survenant naturellement chez des personnes saines et les expériences de type OBE chez ces patients épileptiques peuvent être considérées comme différentes et ne sont pas aisément comparables.
Une tentative a été faite récemment pour induire artificiellement des perceptions similaires à l’OBE chez des sujets sains, mais à travers cette fois l’utilisation de la réalité virtuelle (Ehrsson, 2007 ; Lenggenhager et al., 2007), ce qui ne permet pas non plus des comparaisons directes. » (B. Williams)
Mais le point le plus important est probablement que les découvertes d'Olaf Blanke (et al.) et de De Ridder « ne peuvent rendre compte adéquatement des perceptions ESP liées aux OBEs spontanées, dans lesquelles des individus décrivent des gens et des événements à distance, événements qui sont vérifiés plus tard comme étant exacts » (Tart, 1998 ; Alvarado, 2000), « pas plus qu’elles ne peuvent rendre compte des résultats significatifs des études où des OBE ont pu être détectées par des capteurs physiques ou animaux » (Morris et al., 1978 ; Osis et McCormick, 1980). Dans le cas d'Olaf Blanke et al., certains résultats d’EEG (Tart, 1998 ; Alvarado, 2000) restent encore à être incorporés dans leurs considérations théoriques.
« En résumé, bien que ces études mainstream récentes contribuent bien à faire avancer la connaissance des aires cérébrales impliquées dans la perception du corps, elles sont encore très loin d’expliquer adéquatement les OBEs complexes. » (B. Williams)
Quant à Pascale Catala, elle précise qu’on pourrait rajouter trois points allant dans le sens de Bryan Williams.
Avant de préciser ces trois points elle note qu’on peut penser que le fait que la science mainstream s’intéresse aux OBE est une bonne nouvelle, les efforts faits pour expliquer ces phénomènes en termes cérébraux étant, selon elle, tout à fait louables. Il se pourrait, ajoute-t-elle (et là je ne suis pas d’accord), que tous ces phénomènes aient des causes limitées au fonctionnement cérébral. Même si ce n’était pas le cas « il faut aller aussi loin que possible pour en connaître les corrélats neurologiques ».
« C’est une démarche scientifique classique et il est appréciable que les OBEs bénéficient des mêmes études neurologiques que d’autres phénomènes plus communs comme l’audition de musique ou la mémoire des chiffres. Aurait-on là un signe que l’OBE devient un phénomène digne d’étude pour les neurologues ? » (P. Catala)
Pour ma part je dis que si ces neurologues s’intéressent à l’OBE c’est seulement parce qu’ils s’imaginent pouvoir l’expliquer par des causes neurologiques, en excluant, bien sûr, toute composante spirituelle !
Pascale Catala note cependant que trois problèmes inciteraient à considérer avec la plus grande réserve les conclusions de ces neurologues.
1) Utilisation du terme « OBE » :
Pour reprendre l’euphémisme de Bryan Williams l’utilisation du terme OBE dans l’article de De Ridder est « quelque peu impropre ».
« L’OBE est un type d’expérience subjective assez riche, relativement rare, et semblant difficile à concevoir du point de vue de la psychologie traditionnelle. Elle a été étudiée au sein d’une discipline spécifique : la parapsychologie, qui traite des expérience mal connues et exceptionnelles du psychisme humain. La description générale d’une OBE comporte plusieurs caractéristiques (dont toutes ne sont pas obligatoires) :

Sensation de ‘‘quitter son corps’’ : à l’état d’éveil le sujet ressent un choc, une rupture plus ou moins douloureuse, ou des vibrations. Sa conscience se déplace depuis l’intérieur de son corps vers un endroit distant.

Observation de son propre corps depuis le plafond ou un autre endroit, souvent surélevé.
Observation de l’environnement souvent précise, plus nette que dans un rêve.
Sensation de voyager librement dans l’espace, de traverser les bâtiments, de pouvoir atteindre des endroits très distants.
Observation d’événements distants. Certains de ces événements peuvent être corroborés plus tard par le récit des témoins réels des événements. D’autres visions sont des créations imaginaires. Il y a souvent mélange entre les deux types.

Il peut arriver que le sujet ait l’impression de se déplacer (sans son corps physique) et que des animaux semblent percevoir sa présence ‘‘en OBE’’.
Après une période plus ou moins longue (de l’ordre de la dizaine de minutes ou de l’heure), la sensation de ‘‘retour’’ dans le corps physique peut être plus ou moins douloureuse.
Toutes ces caractéristiques ne sont pas présentes dans toutes les OBEs, et cette description correspond à une OBE ‘‘typique’’, alors qu’il existe toute une gamme de variantes selon les sujets et selon les expériences particulières.
Mais, en général, les conditions nécessaires pour distinguer l’OBE des autres ‘‘états modifiés de conscience’’ sont :
Le sentiment de décentrage de la conscience par rapport à son propre corps, de vision depuis un autre point de vue (sinon on a une simple sensation de ‘‘décorporation’’ ou de distorsion proprioceptive).
Le début de l’expérience à l’état de veille (sinon on parlerait de ‘‘rêve lucide’’, une expérience proche mais différente). » (P. Catala)
Dans l’article de De Ridder figure un glossaire :
Autoscopy : The impression of seeing one’s own body from an elevated and distanced visuospatial perspective.
Depersonalization : The subjective experience of unreality and detachment from the self.
Derealization : The experience of the external world as strange or unreal.
Disembodiment : An experience in which the self is perceived as being outside the body.
Out-of-body experience : A brief subjective episode of disembodiment, with or without autoscopy.’’
On voit donc que l’OBE est définie comme “un bref épisode subjectif de décorporation, avec ou sans autoscopie”, l’autoscopie étant elle-même définie comme l’impression de voir son propre corps depuis une perspective distante.
« En définissant l’OBE en ces termes les auteurs réduisent cette expérience complexe à une seule de ses caractéristiques, qui est le sentiment - bref - de décorporation. C’est-à-dire précisément au phénomène qu’ils ont pu induire chez leur patient.
Or cette définition n’est pas conforme à la description usuelle des OBE, et il apparaît donc clairement qu’elle a été construite ‘‘ad hoc’’ pour cet article de neurologie. (Les OBE décrites traditionnellement ont une durée beaucoup plus longue et comportent généralement une vision à distance du corps.)
Si des neuropsychiatres désirent étudier l’OBE, la moindre des choses est qu’ils repartent de la description de l’OBE utilisée par les scientifiques qui ont étudié ce phénomène relevant de leur discipline, c’est-à-dire celle des parapsychologues. Sinon, pourquoi parler d’OBE et non simplement de ‘‘sentiment de décorporation’’ ? Car, en fin de compte, qu’ont-ils mis en évidence : un sentiment de décorporation de 17 secondes ! Est-il alors raisonnablement légitime de parler d’OBE ?
Si ces articles de neurologie ont employé le terme OBE, c’est bien dans une INTENTION de REDUIRE le phénomène OBE à celui qu’ils avaient mis en évidence par des stimulations artificielles. » (P. Catala)
2) « Pathologisation » de l’OBE :
L’étude par imagerie cérébrale de De Ridder permet de constater que lors des stimulations « l’activation concomitante de certaines régions cérébrales et de sensations de décorporation semble suggérer un lien de causalité entre l’activité particulière de ces régions cérébrales et la sensation en question ».
On lit que l’activation de la zone à la jonction du gyrus angulaire et du gyrus « supramarginal » du côté droit est probablement reliée au sentiment de décorporation et peut être une conséquence de la perturbation des intégrations « somatosensorielles » et vestibulaires.
Jusqu’ici, note Pascale Catala, rien que de très classique au niveau des méthodes d’études neurologiques. Mais De Rider fait un pas de plus quand il écrit qu’il a été « suggéré que les OBEs résultent d’un échec transitoire pour intégrer l’information visuelle, tactile, proprioceptive et vestibulaire, qui converge à la jonction temporo-pariétale, spécialement du côté droit du cerveau ». (Référence aux articles d'Olaf Blanke.)
« Si les expériences ont bien montré que cet échec d’intégration peut entraîner une sensation de décorporation, elle n’ont pas montré que toute sensation de ce type est provoquée nécessairement par ce problème cérébral. (La méthodologie utilisée ne le permet d’ailleurs pas.) Et elles n’ont a fortiori pas démontré que toutes les OBEs résultent de cet échec d’intégration. » (P. Catala)
De Ridder indique dans le résumé de son article que si c’est dans le contexte des NDE (Expériences de Mort Imminente) que les OBE ont attiré le plus l’attention, on a également « signalé qu’elles survenaient spontanément chez les patients épileptiques ou migraineux, et on a pu en induire par stimulation électrique de la jonction temporo-pariétale droite chez des patients épileptiques ».
« Or ce passage omet complètement de citer le contexte d’occurrence le plus fréquent des OBEs : ce sont les expériences spontanées survenant chez les sujets sains. (Selon les différentes enquêtes auprès d’étudiants américains, de 10 à 20% des sujets interrogés disent avoir déjà vécu une OBE.) Il sous-entend que les OBEs ne peuvent survenir spontanément que chez des sujets ayant une pathologie cérébrale.
Cette hypothèse est soutenue par une comparaison avec l’induction du sentiment de dépersonnalisation par des stimulations thermiques. Ce sentiment existerait uniquement chez des sujets pathologiques (désordres vestibulaires), mais peut être induit chez les sujets sains par des stimulations. » (P. Catala)
De Ridder écrit que l’on peut faire l’hypothèse qu’un mécanisme similaire est en jeu dans les OBE, « c’est-à-dire qu’elles pourraient apparaître spontanément seulement dans les cerveaux malades, mais pourraient être induites dans des cerveaux non pathologiques ».
« On voit donc que l’idée défendue dans cet article du caractère pathologique des OBE ne repose que sur une hypothétique comparaison avec une autre pathologie et ne tient pas compte des faits constitués par la masse de témoignages sur les OBE spontanées. » (P. Catala)
3) Suggestion d’un rapport avec les phénomènes vécus dans les NDE :
De Ridder écrit que la question de savoir « si ces régions sont activées chez les patients qui éprouvent un sentiment de décorporation au sein d’une NDE, et, si c’est le cas, de quelle manière, reste un problème provocant mais non encore résolu ».
« Dans cette phrase de conclusion l’auteur révèle en fait l’enjeu visé par cet article : l’explication des NDE par un dysfonctionnement cérébral. Bien qu’il n’affirme rien, le fait de citer les NDE dans un article relatant une stimulation cérébrale ayant provoqué une perception altérée du moi dans l’espace (de 17 secondes) est bien effectivement une entreprise hardie et ‘‘provocante’’. » (P. Catala)
Quelques précisions :
L’autoscopie est un phénomène neurologique dans lequel un individu déclare voir, dans l’espace physique, l’image dupliquée de son propre corps. Ce phénomène est aussi connu traditionnellement sous le nom de ‘‘doppelgänger’’ ou expérience du “double”. L’individu perçoit l’environnement depuis une perspective située à l’intérieur de son propre corps, alors que les sujets en OBE perçoivent les choses depuis une perspective située à l’extérieur de leur corps.
En outre, des études EEG, conduites avec des individus relaxés ou endormis, ont montré que les OBEs tendent à être associées à des ondes cérébrales de type alpha, sans sommeil REM (sommeil paradoxal), ce qui suggère qu’elles surviennent pendant un état relaxé, de réduction des stimuli sensoriels, et qu’elles ne sont pas liées aux rêves.
6. Voyance, explication cérébrale et "charlatans" :
Précisons aussi que la décorporation (ou le « voyage astral ») ne peut s’expliquer par une forme de voyance. Il n’y a pas de « reconstruction » à partir d’informations perçues par clairvoyance (une interprétation envisagée par des parapsychologues théoriciens n’ayant évidemment jamais expérimenté le phénomène). C’est la conscience qui s’extériorise et qui perçoit l’environnement, grâce à la projection du corps subtil de l’individu. Souvent les « expérienceurs » de type NDE développent ensuite une ou plusieurs facultés psi, et cela peut aussi être le cas de personnes sujettes à la décorporation hors contexte mortel. On a ainsi entendu, dans « Les aventuriers de l’étrange » sur Sud Radio, le 7 décembre 2007, un homme dire qu’il pouvait provoquer, par un acte de volonté, la décorporation. Il a été ensuite sujet, notamment, à divers « flashs » de voyance prémonitoire… (Son témoignage a été rediffusé dans une émission ultérieure.)
On notera, au passage, que les études neurologiques et « virtuelles » mentionnées plus haut pourrissent le débat sur la nature réelle des OBE. Elles permettent, aux matérialistes convaincus, de « légitimer » leurs interprétations neurologiques et psychologiques. Et cela déteint aussi sur les questionnements ou convictions de certains parapsychologues. Ainsi, par exemple, le docteur en psychologie et psychanalyste Pascal LeMaléfan a-t-il fait, le 27 juin 2008, une conférence à l’Institut Métapsychique International intitulée : « La ‘‘sortie du corps’’ est-elle uniquement du ressort de la parapsychologie ? » On trouve, sur le site de l’IMI (www.metapsychique.org), la présentation suivante de cette conférence :

« La ‘‘sortie du corps’’ connaît un regain d’actualité dans le cadre des neurosciences. Naguère étudiée par les sciences psychiques et aujourd’hui par la parapsychologie sous l’appellation OBE, elle semble se réduire à une explication mécaniste de nature uniquement cérébrale. Si cet éclairage a l’avantage de donner une soudaine légitimité à un phénomène longtemps jugé marginal car peu concevable, il peut néanmoins être situé dans le cadre général de l’héautoscopie mais il en serait une modalité particulière, en lien avec une situation de confrontation au réel de la mort. Il relève ainsi des phénomènes spéculaires et permet de vérifier la structure de dédoublement qui les fonde.
La question est alors celle de savoir pourquoi l’actualité semble révéler une ‘‘niche écologique’’ (Hacking) pour la ‘‘sortie du corps’’. De quel corps s’agit-il ici ? »
Les individus qui soutiennent ces inepties devraient retourner aux « fondamentaux » et lire les récits détaillés de « décorporés » qui parsèment la littérature « ésotérique » et médiumnique, au lieu de se fier à des études ne tenant compte que d’un aspect très restreint de la problématique « hors corps »…
Si divers chercheurs se sont intéressés à l’étude de la décorporation, des auteurs ont aussi critiqué certains praticiens du « voyage astral ». L’un de ces auteurs, Yves Lignon, a ainsi mentionné (sans le citer nommément) un « couple spécialisé dans le merchandising du voyage astral » (référence implicite à Anne Givaudan et Daniel Meurois), et il dit avoir rencontré, vers 1980, un « charlatan » qui prétendait sortir de son corps « comme d’autres boivent l’apéritif » (possible allusion implicite à l’un des deux éléments du « couple »)… De même j’ai entendu Jeanne Guesné (qui a pratiqué la sortie hors du corps) déplorer, dans une émission de radio, que certains fassent du commerce avec le dédoublement. Je n’adhère pas à ces commentaires. « Faire du commerce » pour sensibiliser les gens à des réalités suprasensibles n’est pas une tare, sous réserve, évidemment, d’être sincère et authentique dans ce que l’on écrit et diffuse.
Contrairement à ce que pense Yves Lignon il n’y a pas de mystificateurs du « voyage astral » ni de « ragoût morbide » (sic), et je ne vois pas non plus à quelles « sectes » cet auteur fait allusion lorsqu’il écrit que celles-ci ajoutent à « un vernis spirite » un « zeste de religion hindoue » et racontent que lors d’une décorporation le corps astral s’éloigne du corps tout en lui restant lié par « une invisible corde d’argent »… Ce thème se trouve chez de nombreux auteurs qui n’ont pas de rapports avec des « sectes », de nombreuses personnes (Sylvan Muldoon, etc.) qui ont expérimenté la décorporation ayant fait état d’un corps subtil et de la perception d’un courant d’énergie, appelé corde d’argent, reliant les deux "véhicules de conscience"…
A propos du « corps astral » Yves Lignon pose la question : « Qu’est-ce que c’est que ça ? ». Tous « ces gens se gardent de le préciser », prétend-il. Ceci est tout à fait faux. Il suffit de consulter la littérature spécialisée (depuis plus de 100 ans) pour trouver de nombreuses descriptions de ce corps subtil de nature énergétique qui constitue le support de la conscience après la mort. On en trouve mention dans la littérature théosophique et chez de nombreux auteurs ayant écrit sur la décorporation. Inutile, en outre, d’ironiser sur la corde d’argent, laquelle « devrait, à l’achat, coûter plus cher qu’une solide ficelle de chanvre » (sic). L’expression « corde d’argent » désigne ce que Sandie Gustus appelle un champ d’énergie rétractable qui empêche le corps subtil de se perdre dans les royaumes de l’« astral » ou d’oublier de regagner le corps physique. Ce lien, rarement perçu pour une raison x, n’en est pas moins présent, la couleur « argent » étant celle qui est généralement perçue par les sujets extériorisés.
La corde d’argent permet de maintenir, lors de l’extériorisation de la conscience, la vie dans le corps physique. Sa rupture correspond à la mort biologique. Toutes les sources faisant état du « voyage astral » (expression contestable) mentionnent ce fait. On mesure donc d’autant plus l’inanité des propos d'Yves Lignon lorsque ce dernier écrit, à propos de la nécessité de la non coupure de la « corde », qu’effrayer « est l’une des armes favorites de ces imposteurs »… Mais il n’y a pas plus, en l’occurrence, d’imposteurs, qu’il n’y a de promesse de « la caverne d’Ali-Baba » (sic !).
Selon la formulation d'Yves Lignon « les plus culottés parmi ces camelots du paranormal » (sic) certifient pouvoir visiter la planète et se rendre dans des endroits « dont la description ne figure jusqu’à présent que dans les contes de fées » (« à dormir debout », ajoute-t-il). Il évoque, à ce sujet, les « différences » entre l’OBE et le « voyage astral » : l’OBE ne survient généralement pas sur commande, les personnes qui sortent de leur corps, dans ce contexte, ne s’éloignent pas beaucoup, et les informations rapportées n’ont rien d’un produit de l’imagination. Ceci, ajoute-t-il, rend passionnant ce problème « à un point tel que l’achat d’un billet pour une excursion astrale s’avère totalement inutile ». En réalité nous sommes ici en présence (OBE et « voyage astral ») du même phénomène. Les endroits parfois visités, ressemblant à des récits de « contes de fées » (sic), sont aussi parfois perçus par des sujets vivant une expérience au seuil de la mort : villes de lumière, etc. Certaines personnes ayant la faculté naturelle de décorporation ont aussi l’opportunité de visiter des zones vibratoires se situant au niveau du Plan astral moyen ou supérieur, ce qui les différencie des simples « décorporés » ne quittant pas leur environnement physique immédiat. La différence s’explique ainsi : les premiers individus sont des sujets expérimentés ayant appris à se transférer sur un autre Plan de conscience (le Plan astral ou Univers superlumineux). On ne peut pas parler à leur propos de mystificateurs.
Yves Lignon écrit aussi que les « mêmes escrocs » (qui n’en sont pas) ajoutent qu’ils savent provoquer le « voyage astral », le tout n’étant pas, paraît-il, gratuit. Des instructions de ce type se trouvent surtout, en fait, dans certains livres, la somme déboursée se limitant à l’achat de l’ouvrage concerné. Consultez, par exemple, le livre de Bernard Raquin : « Vous pouvez sortir de votre corps ! » (JMG éditions, 2006). Il est tout à fait possible, pour certaines personnes, de provoquer le phénomène en suivant des instructions précises et un « entraînement » spécifique, ce qui ne se fait évidemment pas à la première tentative…
On est en droit de regretter le recours à des expressions du genre : « le charlatanisme est un métier », afin de caractériser des témoignages ou des démarches qui sont en fait parfaitement valables. Yves Lignon évite, écrit-il, de fréquenter certains conférenciers, soucieux de ne pas figurer entre les personnes incriminées. (Anne Givaudan/Daniel Meurois et François Brune !) (1) Il y a, je pense, beaucoup de sectarisme chez ce parapsychologue/statisticien
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